Méditation pour le 14ème dimanche ordinaire
« La moisson est abondante… »
« La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ! » Jésus a besoin d’ouvriers. Il a besoin de chacun de nous, malade comme bien-portant. Dans l’évangile de ce jour, Jésus avant d’envoyer ses disciples deux par deux, leur donne les consignes à respecter pour cette mission.
On ne peut pas reprocher à Jésus, de passer sous silence les difficultés qui attendent ses ouvriers. « Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups ! » Il les envoie deux par deux, annoncer un message difficile à proclamer. Nous savons bien par expérience qu’à deux on a plus de courage, lorsque ça ne va pas trop chez l’un, l’autre le soutien et l’encourage. N’en est-il pas de même dans la maladie ? Nous avons besoin d’être soutenus et de se soutenir mutuellement.
Tout d’abords, Jésus leur demande de ne rien emporter, de tout ce qui pourrait les distraire de leur mission. Pas de sac, pas d’argent, de sandales, d’éloges, pour n’être vraiment que préoccupés par l’annonce de la Bonne Nouvelle du Royaume.
Lorsque nous sommes malades, cloués sur un lit, astreints à garder la chambre, nous sommes aussi les disciples de l’annonce de la Bonne Nouvelle. Comme les disciples, nous sommes nus, sans rien, à la merci des soignants. Mais à travers nos attitudes nous devenons ouvriers de la moisson, en témoignant à d’autres la paix, une certaine sérénité, le sourire. En agissant ainsi, nous invitons à un partenariat à aller plus loin.
Quelques consignes de la part de Jésus avant de partir. Tout d’abords, Jésus suggère à ses disciples de prier pour qu’ils soient nombreux dans le champ de la moisson, car s’il y a du travail, il faut aussi des ouvriers. Il ne leur demande de rien emporter, il les libère ainsi de tout ce qui pourrait les distraire de leur mission. Pas de sac, pas d’argent, de sandales, d’éloges, pour n’être vraiment que préoccupés par l’annonce de la Bonne Nouvelle du Royaume.
Mais ne sommes-nous pas aujourd’hui des disciples-missionnaires envoyés, malades, âgés, qui ont quelque chose à témoigner de Dieu ? Lucien, très malade, disait toujours que ça allait et par sa façon de répondre aux infirmières, aides-soignantes, filles de salle, il disait quelque chose de Dieu, car sur sa table de nuit, il avait une petite icône, que les « filles » prenaient en main pour demander « Qu’est-ce que c’est ? » Par sa façon d’être, il témoignait que Dieu était dans son cœur.
Nous pouvons nous mettre en route, comme les disciples, car nous sommes prévenus que Jésus ne nous laisse pas dans l’illusion, avant tout, il respecte le contrat de travail, en nous garantissant le bonheur d’un travail exaltant et nous affirme la joie que nous aurons à revenir de cette mission. Dans les couloirs, au gré d’un café que nous allons boire nous rencontrons des personnes, en leur adressant un petit mot, nous transformons souvent ces autres malades par notre confiance, notre joie intérieure.
Jésus pour réaliser son œuvre de salut, a besoin d’ouvriers. Il a besoin de chacun de nous, malade comme bien-portant. Dans l’évangile de ce jour, Jésus avant d’envoyer ses disciples deux par deux, leur donne les consignes à respecter pour cette mission. S’il s’agissait d’une embauche, on ne pourrait pas reprocher à Jésus, le Maître de passer sous silence les difficultés qui attendent ses ouvriers. D’abord il les envoie deux par deux, sans doute parce que Jésus lui-même est conscient de ce qui est confié à ses disciples : un message difficile à proclamer, donc pas toujours bien reçu. Nous savons bien par expérience qu’à deux on a plus de courage, lorsque ça ne va pas trop chez l’un, l’autre le soutien et l’encourage. N’en est-il pas de même dans la maladie ? Nous avons besoin d’être soutenus et de se soutenir mutuellement.
Lorsque nous sommes malades, cloués sur un lit, astreints à garder la chambre, nous sommes aussi et surtout les disciples de l’annonce de la Bonne Nouvelle. Comme les disciples, nous sommes nus, sans rien, à la merci des soignants. Mais c’est là, à travers nos attitudes que nous devenons ouvriers de la moisson, en apportant à d’autres la paix, une certaine joie, le sourire. Combien reprennent confiance, par un sourire lancé, par un mot d’encouragement, par une main tendue ? Le disciple est partout car la moisson est abondante mais les ouvriers peu nombreux.